Lithothérapie : de la Magie à La Science (François Lehn)

La lithothérapie viendrait-elle de passer du registre de la magie à celui de la science ? Le pouvoir des pierres n’aurait rien d’une superstition ou d’une vue New Age mais serait, comme d’autres thérapies accomplies, une procédure dont l’effet s’appuie sur la chimie physique.

Les pierres ne sont pas des corps inertes. Malgré leur apparence de stabilité et d’immuabilité, les pierres sont comme tous les corps de l’univers : elles se caractérisent par des constantes physiques comme la masse, la chaleur, la radioactivité, l’électromagnétisme… Ce sont aussi, comme tous les éléments de la nature, des centrales énergétiques faites d’atomes et d’électrons. Et c’est grâce aux électrons qu’elles échangent des ions avec les corps voisins. Toutes les pierres évoluent ainsi constamment en manifestant des oxydations, des réductions, des transformations en d’autres corps… Les lois de ces échanges sont décrites par la chimie physique. Les combinaisons d’éléments chimiques contenus dans les pierres sont aussi variées qu’il y a de pierres différentes. Chaque pierre interagit avec l’extérieur par des échanges ioniques, thermiques, électromagnétiques ou encore radioactifs en fonction de la plus ou moins grande présence d’aluminium, de lithium, d’iode, de brome, de silice, de nitrate, de potassium… bref, de tous les éléments chimiques qu’elle contient qui constituent le tableau du chimiste Mendeleïev.

 

De la pierre à l’homme par les canaux ioniques

Depuis les travaux du Prix Nobel français Louis de Broglie sur la mécanique ondulatoire, il est admis que tous les objets matériels peuvent être définis par deux formes : une forme corpusculaire qui décrit leur apparence matérielle, et une forme ondulatoire. Chaque corps peut ainsi être vu sous l’angle de la matière ou de sa longueur d’onde. Par exemple, le fluor a une longueur d’onde de 977 cm, le chlore de 565 cm et l’iode de 214 cm.

Tous les éléments d’une composition chimique ont leur fonction d’onde et c’est cette dernière qui transporte l’énergie des éléments. C’est de cette manière que les pierres vont échanger avec nous l’information qu’elles recèlent. Pour cela elles empruntent le chemin des canaux ioniques.

Le Pr Michel Lazdunski de l’Institut de pharmacologie-CNRS a fait d’importants travaux sur les canaux ioniques des cellules. D’après Michel Lazdun-ski : « Les canaux ioniques sont des pores membranaires qui contrôlent le passage de charges électriques entre l’extérieur et l’intérieur de la cellule. Ils réagissent ainsi à l’activité électrique sur laquelle reposent de nombreuses fonctions de l’organisme. Les canaux ioniques ouvrent et ferment les pores cellulaires en vue de modifier le milieu interne. »

Par l’intermédiaire de ces canaux, les cellules reçoivent les ondes de la pierre qui viennent « normer » les ondes perturbées d’une cellule vivante. C’est donc par une action électrique à partir des éléments chimiques contenus dans les pierres que celles-ci peuvent avoir un effet sur la santé.

La médecine traditionnelle cherche à agir en modifiant l’état chimique d’un organe malade, alors que la lithothérapie cherche la santé par un moyen physique. Elle applique à un organe malade une pierre dont l’action électromagnétique ou vibratoire vise à harmoniser l’énergie d’un organe, lui-même doté d’une longueur d’onde propre.

La chimie de chaque pierre va indiquer quelle longueur d’onde elle peut émettre et donc quel organe, composé de ces mêmes éléments, elle peut atteindre.

Par exemple, la médecine traditionnelle sait donner du magnésium, du fer, du cuivre, du lithium sous forme orale ou parentérale. La lithothérapie fournit, elle aussi, à l’organe malade l’élément chimique dont il a besoin mais par voie énergétique, c’est-à-dire par rayonnement des ondes.

Ainsi, la médication classique pour soulager les états dépressifs consiste à administrer du lithium. En lithothérapie, on cherchera les pierres qui contiennent le plus de lithium, comme la kunzite. Cette pierre est un inosilicate de la famille des spodumènes dont la formule chimique est : Li Al Si O3.

Cette notation chimique indique qu’elle contient de l’aluminium, du lithium et de la silice, tous indiqués en médecine orthomoléculaire pour pallier les troubles du système nerveux et les états dépressifs. Chaque élément va transmettre sa trace chimique à l’organe par vibration.

La démarche générale d’une lithothérapie scientifique consiste en la recherche systématique, pour chaque symptôme, des affinités entre les éléments dont sont faites les pierres et les molécules chimiques qui composent les médicaments déjà utilisés en médecine contre certaines maladies.

En lithothérapie, les ondes émises ne peuvent atteindre que les cibles qui vibrent sur la même longueur d’onde. Alors que la chimie a du mal à circonscrire son action, les ondes ne peuvent s’égarer et toucher des organes ou des cellules non ciblées. Cette caractéristique permet de dire que la lithothérapie est une pratique dénuée de tout risque.

 

 

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