* Archives 2015 - Le Chemin d' Elisabeth

va vous conduire vers le Bien Etre

Archives 2015

Ne faites pas le silence dans vos souffrances. Agissez !

Quand j’étais enfant, mes parents m’accompagnaient toujours quand je laissais la maison pour aller à un endroit quelconque. Moi devant, au cours de chemin je touche presque à tout. Je marchais, je courais sans faire attention. Bien des fois, je tombais et j’ai reçu pas mal de choc. Dés fois, je n’arrive même pas à me relever tout seul. Quand je ne peux pas me relever, ils sont venus à mon secours. Sous le choc, j’ai voulu pleurer pour montrer que ça fait mal et pour me libérer de mes souffrances. Ils m’ont dit toujours : Silence ! Silence, je te dis ! Dans ce cas, je leur obéissais. Malgré je me sentais très mal. Ils m’ont encore dit : tu dois rester ferme. Tu dois être courageux dans la vie même quand tu souffres. N’oublies pas t’es un homme !

Le silence dans la souffrance engendre la peur. La peur de s’exprimer, la crainte de dire ce qui ne va pas et où on a mal. Voulant me montrer courageux, dur comme le fer. Pourtant, je saignais sous mes vêtements. J’ai reçu pas mal d’égratignures.

180*281<br /><p class=Au quotidien, certaines personnes disent toujours : Je suis très résilient. Je résiste à tous les chocs. Je suis courageux. En toute apparence, en relation avec les autres, elles tiennent le coup. Mais sans vouloir exprimer ses souffrances. Quand vient la solitude, vous serez surpris de les voir pleurer. N’oubliez pas : Le sujet résilient ne refoule pas sa souffrance ni son traumatisme.

Devant un tribunal une dame a déclaré : Pourquoi l’injustice ? Même quand certains gens parlent, leur voix sont confondus a celles des sans voix ou des muets. La justice a-t-elle un prix ? La justice est-elle faite pour les hommes de pouvoir ou pour ceux qui détiennent toutes les richesses ? Peut-on garder le silence face à l’injustice ?

J’ai entendu un spot à la radio qui a retenu mon attention. Dans une relation conjugale, le mari brutalise sa fiancée. Il l’a battu, méprisé et l’indigné. La femme à son tour résiste à toutes ces souffrances sans jamais dit un mot à quiconque. Pour une dernière fois il l’a battu jusqu’à mort. Ce qui est intéressant dans ce spot. Le narrateur disait en guise de la femme : toute ma vie, j’ai reçu des gifles, des tabassages. Il m’a humilié et m’a indigné. Je n’ai pas reçu des fleurs. Mais sur ma tombe, il m’a apporté des gerbes de Fleurs. Son silence dans sa souffrance, lui a couté sa vie.

Beaucoup sont ceux qui périssent dans leur silence. Le silence ne peut pas nous libérer de nos souffrances, de nos frustrations et de nos stress.

Ne fait pas le clown. Le clown même s’il a mal, il doit se déguiser pour monter sur la scène pour divertir les autres. Derrière son masque cache le visage de la solitude de la tristesse. Souvent, on ne montre pas toujours notre vrai visage.

Garder le silence quelques fois nous tue. Ça nous fait mal. Certainement, on a le droit de s’exprimer. De dire ce qui ne va pas. Etre fort et courageux ne veut pas dire qu’on souffre pour autant.

Le syndrome de Médée, parcours sadique de la perte d’amour (Antonio Andreoli)

Résumé

Le syndrome de Médée est une modalité de harcèlement mise en œuvre par un parent voulant priver son conjoint de la relation avec ses enfants et apparaissant à l’occasion d’une rupture conjugale. Ce concept ajoute des dimensions psychopathologiques importantes à la notion de syndrome d’aliénation parentale : utilisation de l’enfant pour se venger, deuil sadique d’amour, retour de rites sacrificiels chez des sujets avec trouble de la personnalité confrontés à des relations d’amour dramatiques. Les aspects cliniques et légaux du syndrome sont analysés dans le but de fournir des clés valables de décision médicale. Le syndrome de Médée est une réaction destructive très grave avec impact négatif majeur sur les enfants et les adultes. Une nouvelle législation est nécessaire afin de décourager ce comportement et de mieux protéger les victimes.

Introduction

Je me propose de discuter le concept de syndrome de Médée et d’explorer, par son entremise, la psychopathologie des conduites de harcèlement qui sont mises en œuvre par des parents cherchant à priver leur conjoint de son/ses enfants. Les praticiens doivent connaître ce tableau en raison de son relief clinique et juridique grandissant en médecine de premier recours.1 L’augmentation significative des séparations conflictuelles favorise, dans un contexte social et culturel éclaté, l’enlisement des situations de divorce litigieux dans des impasses dramatiques dont les enfants deviennent les otages infortunés. Un médecin averti de l’existence de ce tableau pourra prescrire des mesures valables de prévention et traitement que nous allons détailler. La connaissance des facteurs psychologiques et culturels œuvrant dans ce syndrome l’aidera à mieux comprendre la souffrance traumatique du parent privé de sa progéniture et l’arrière-pays d’un comportement se fixant l’objectif de réduire son propre fils à la condition d’objet de vengeance. Ces deux dimensions sont les grandes oubliées des actuelles classifications. Le syndrome de Médée a l’avantage de contraster cette approche en mettant l’accent sur les complications tragiques de la vie amoureuse, une vision chère au regard psychodynamique sur les crises de vie. Loin de nous l’intention de nous servir de Médée pour blâmer la femme (le syndrome est très majoritairement féminin) ou mettre en cause ses droits. Un malaise étrange semble cependant faire obstacle, dans notre culture, à la reconnaissance de la cruelle détermination s’attachant au harcèlement décrit plus haut. Un usage bien tempéré de l’outil psychanalytique montre ici tout son intérêt pour le domaine de la santé. Réactualiser l’importance de cette approche à partir d’un domaine controversé de la pratique de l’urgence et de la crise est un autre but de ce travail.


Syndrome de médée, complexe de médée

Un «complexe de Médée» a été décrit par E. Stern2 dans une étude visant à élucider la dynamique de l’infanticide passionnel et connaît actuellement un regain d’intérêt dans des domaines aussi divers que les affaires criminelles, la psychiatrie de l’enfant et les conflits familiaux en situation de séparation parentale.3 Le mythe a, dans ses maintes versions, la propriété de faire parler une dimension tragique universelle de l’humain, dans le cas spécifique «l’enfant réduit à la condition d’objet de vengeance».3 Frappée, à son corps défendant, par la flèche d’Eros, Médée se plie à son amour pour Jason contre promesse d’une éternelle fidélité. Elle aide ensuite les Argonautes à s’emparer de la toison d’or, le trésor inestimable appartenant à son propre père. Puis s’exile en Grèce avec son amant. Mais le volage Jason se lasse de son amour. Trahie et humiliée, la superbe Médée tue alors ses enfants et, en proférant des terribles mots de vengeance,4 déchire le ventre qui a enfanté les fils du héros. Les études psychanalytiques ont insisté sur le lien entre le fonctionnement de Médée et un complexe inconscient caractérisé par une hostilité prononcée envers le sexe masculin (envie du pénis).5 Le propos de priver l’homme de sa descendance relèverait de l’intention de le priver de sa puissance (pénis = enfant, et vice versa) et donc de le châtrer. Mais la Médée qui déchire son ventre illustre un aspect plus perturbant de la déception d’amour. Son besoin d’éternelle fidélité témoigne en effet d’un conflit profond avec une identité de mère qui marquerait la fin d’attachements familiaux aussi ambivalents qu’indissolubles et une incapacité de transposer ceux-ci dans le monde de sa vie sentimentale adulte. Le conflit furieux entre sexualité et amour parental, angoisse de séparation et emportement du désir est le trait le plus marquant de Médée et l’aspect le plus tragique d’une trajectoire par trop semblable à celle d’un deuil tragique et meurtrier de l’enfance. La toison enlevée, sa patrie est perdue : une hostilité plus profonde est simultanément réveillée. Médée n’est pas pour rien une sorcière, la hors-la-loi, ennemie mortelle de l’enfant de nos contes de fées où tant de bons rois ne cessent de la proscrire. Une Némésis poursuit depuis les amants qui rejoint les deux volets du conflit rappelés plus haut. D’abord meurtre du frère, puis assassinat de ses propres enfants. Ce destin rejoint le récit légendaire du rôle conjuratoire d’une toison sacrée et des rites sacrificiels du bouc par rapport au sacrifice d’enfants visant à apaiser d’obscures divinités matriarcales. Que Médée déchire ses entrailles et tue ses enfants, ou qu’elle essaie de priver son conjoint de ces derniers, une même nécessité arme sa main ou instrumente ses ruses. C’est l’image d’un enfant humain produit de l’amour des parents qu’elle vise et avec lui le scandale de ses imprévisibles vicissitudes de ce même amour, que nulle sorcière ne saurait tolérer.


Clinique du syndrome de médée

Le harcèlement visant la privation violente d’enfant a des présentations excessivement variées et il faut le couvrir par le concept de syndrome de Médée, pour souligner la grande diversité des situations en présence, le complexe de Médée visant plutôt à désigner la commune racine de cette clinique dans un parcours sadique de la perte que le mythe grec a magistralement éclairé. En pratique, une démarche structurée et impitoyable est mise en place, visant à entraver l’accès à l’enfant mais aussi à placer la victime dans une situation d’impotence pour mieux sévir, élément sadique pathognomique du syndrome. Des comportements d’intimidation et d’exclusion sont adoptés également envers les proches et alliés de la victime, médecins compris. Les enfants sont les premiers à subir des pressions morales afin qu’ils refusent de suivre le conjoint mais aussi de lui parler lors des visites, des téléphones, à l’école et même en cas d’hospitalisation. Il s’agit en somme d’une forme organisée de maltraitance qui porte sur une dimension vitale de la vie affective et se traduit par des effets psychotraumatiques très importants. Celui ou celle qui en font les frais sont à considérer à tous points de vue comme des victimes. Du côté de celles-ci, on remarque un syndrome de stress post-traumatique d’intensité variable en rapport avec l’horreur d’être privé de ses enfants. Le père privé de l’enfant souffre aussi souvent de dépression, de troubles anxieux et peut tenter le suicide. On s’apercevra ensuite que le syndrome de Médée a une histoire, et que pour le père le divorce a été une délivrance. En d’autres mots, la privation d’enfant prolonge un rapport de couple à l’enseigne du caractère tyrannique de l’épouse maltraitante qui n’hésitera pas à se servir d’accusations infondées d’inadéquation, de violence et même d’abus sexuel susceptibles d’engendrer un sentiment paralysant d’horreur. Soutenues par un sentiment de supériorité morale et une attitude de mépris, ces plaintes témoignent d’autre part d’une bonne conscience déconcertante. La victime nécessite des soins qui doivent mettre au premier plan un soutien et une guidance appropriés. Pour que cela marche, le choix du médecin doit appartenir au seul patient et l’indication du traitement ne doit en aucune façon stigmatiser le comportement de celui-ci. Ce sont des interventions de longue haleine, car la situation traumatisante va durer, qui font appel à une prise de position claire du médecin par rapport au harcèlement. Une observation et un diagnostic soigneux s’imposent, éventuellement à l’aide d’un spécialiste. Cette évaluation est facile à réaliser dans le cadre d’un suivi initial serré permettant de récolter un matériel de première main sur les faits en présence. Les traitements pharmacologiques sont utiles en cas d’effondrement dépressif ou de stress post-traumatique grave. Les antidépresseurs sont alors à préférer à la sédation. On assiste parfois au réveil d’anciens troubles névrotiques et il convient alors de faire appel au spécialiste qui peut plus facilement adopter une guidance à géométrie variable. Ce volet du traitement a son focus électif au niveau des craintes suscitées par la confrontation avec l’image terrifiante d’un compagnon habité par une fureur «Médéique», mais doit s’adresser aussi au sentiment de faute et de désillusion des patients qui se mettent en ménage avec des Médées. Ces troubles peuvent se traduire à la fois par un activisme ou des évitements pouvant faire obstacle à des démarches rationnelles d’autodéfense mais aussi à un processus de deuil permettant de refaire sa vie avec un nouveau partenaire. A mon avis, ce type de traitement nécessite également une guidance et une aide active sur le plan médico-légal.


Genèse intersubjective du syndrome de médée et retour des rites de proscription dans la société civilisée

Médée jouit du soutien d’un entourage qui forme autour d’elle une «pseudo-communauté» l’aidant à atteindre ses buts. Dans notre société multiculturelle, cela se nourrit de l’affrontement de cultures inconciliables chez des groupes fermés, habités par des croyances magiques et inféodés à des loyautés patriarcales ou matriarcales. On est étonné de découvrir combien souvent les membres de professions soignantes, sociales ou juridiques qui sont supposés porter les valeurs de l’état de droit, montrent par contre des réactions d’évitement, de dénégation, voire de complaisance envers le maltraitant. Trauma sur trauma, ces attitudes ont un effet redoutable sur la victime. Privée de for où sa cause pourrait être entendue, elle entamera cette voie finale de la détresse traumatique consistant à se percevoir comme anéantie et privée d’identité. La raison psychologique ne suffit donc pas dans de pareils cas. L’emprise du syndrome résulte également de l’impact intersubjectif d’un scénario rejoignant une espèce de retour sur scène d’anciens rites collectifs de proscription. Les vicissitudes de la vie amoureuse et du deuil sont un moteur électif de ce retour. Un sentiment perturbant de faute domine la scène sociale. Depuis on se cherche, quelle que soit l’attitude manifeste, un bouc émissaire. Les questions du châtiment et de la réparation, de la propriété d’un enfant réduit à l’état de chose et de la marque d’infamie à appliquer au coupable vont suivre. Mais, dans un cas comme dans l’autre, une même grandiosité a pris sournoisement possession des jugements moraux du groupe qui se laisse gagner par un sentiment que le Mal est quelque part et réclame un sacrifice. Mais alors, le fait de réclamer, participer ou seulement rester impassibles devant la destruction de la relation du parent et de son enfant ne représente-t-il pas la répétition d’anciens rites de proscription, eux-mêmes héritiers des anciens sacrifices d’enfants ? C’est en somme Médée qui gouverne désormais les logiques affectives du groupe social et fait dérailler les jugements de valeur et la relation affective avec la réalité de ce qui est en train de se passer.

Avant d’être affligée par le relent actuel du syndrome de Médée, la société civilisée avait bien souffert d’un syndrome d’Anna Karénine marquant cette fois-ci d’infamie la femme traîtresse à son foyer par amour et la privant d’enfant. Ici aussi le deuil du rapport conjugal se transformait en un rite sadique de proscription, en une condamnation et au vagabondage qui s’ensuit. Pas loin de nous, et même parmi nous, des rites de répudiation déclinent également au masculin la nécessité incarnée par le mythe de Médée. Au gré de son évolution dans un sens matriarcal ou patriarcal, notre culture s’approprie ainsi un même rite sacrificiel, qui constitue un déraillement sadique du deuil d’amour et de ce que cette perte très particulière fait apparaître de notre besoin dérisoire d’une éternité de nos attachements. Quelque chose d’indépassable est introduit dans notre conscience morale et notre identité par la sexualité et les rapports de l’amour et de l’humain dans la psychologie collective. C’est pourtant une banale peine d’amour qui est à la base de tout cela... et le problème, c’est bien la démesure du syndrome de Médée par rapport à la réalité de ce qui est en train de se passer. Mais dire émergence d’un rite collectif, c’est dire aussi dislocation de la logique de notre rapport avec la réalité. Cela pose le problème de savoir comment intervenir efficacement auprès de l’individu ou du groupe maltraitant. Il est vain d’espérer que des personnalités aussi grevées de troubles de la personnalité acquiescent à autre chose que l’intimidation pénale. Et il ne sert à rien de prescrire médiations ou traitements tant que cette folie n’a pas été sanctionnée. Médecins et juristes devraient donc être conscients que paranoïa et sadisme sont tels dans le syndrome de Médée que seule l’intimidation pénale peut arrêter ces sujets délirants qui ne deviendront jamais fous. La mère ou le père qui s’entêtent à vouloir priver le conjoint de ses enfants sont en fait habités par le sentiment d’être des justiciers : leur cause doit donc être entendue et jugée, sans quoi les bonnes intentions de la pédagogie ou de la psychothérapie ne pourront rien. Force est de constater que des législations prévoyant ce délit, mais aussi des mesures de puissance partagée, assorties de peines sévères pour le non-respect des droits des ex-époux, ont donné des résultats encourageants (Zizolfi, 2009, communication personnelle). C’est donc bien la voie qu’il conviendrait de suivre à l’avenir.


Implications pratiques

> Le syndrome de Médée est important en raison de la gravité extrême de la souffrance infligée et de la fréquence augmentée des séparations conjugales aboutissant à des confrontations hostiles et stigmatisantes

> Des interventions médicales spécifiques s’imposent, et ont un certain succès, en particulier chez la victime

> L’entourage proche, mais aussi les professionnels, réagissent parfois à la survenue du syndrome de Médée par des réactions d’évitement ou de dénégation que le médecin doit bien connaître, s’agissant de comportements pouvant beaucoup aggraver le stress traumatique de la victime

> Des nouvelles législations devraient permettre de mieux reconnaître le caractère délictueux de la privation d’enfant à but de vengeance passionnelle et de sanctionner cette conduite de façon appropriée

Bibliographie

  1.  Palmer SE. Custody and access issues with children whose parents are separated or divorced. Can J Commun Ment Health 2002;4(Suppl.):25-38.
  2.  Stern ES. The Medea Complex. J Ment Sci 1948;94:321-31. [Medline]
  3.  Depaulis A. Le complexe de Médée. Quand une mère prive le père de ses enfants. Bruxelles : Editions De Boeck Université, 2008; 169 p.
  4.  Euripide. Médée. Paris : Hachette, 1992.
  5.  Lansky MR. The impossibility of forgiveness : Shame fantasies as instigators vengefulnness in Euripide’s Medea. J Am Psychoannal Assoc 2005;53:437-64. [Medline]
*à lire**à lire absolument

Faire le deuil d'une personne Toxique (Madelaine Lamarre)

Personne toxiqueY a t-il une personne toxique dans votre vie?

Une personne toxique fait du mal, blesse et fait souffrir une autre personne, et ce, en sachant très bien qu’elle le fait. Elle ne reconnaît jamais ses torts, ni n’éprouve aucun regret des gestes qu’elle pose.

Une personne toxique fait du chantage affectif et est insensible à sa victime.

Pour arriver à ses fins, elle peut mépriser, jalouser, rabaisser, juger, faire du harcèlement ou manipuler de toutes sortes de façon sa victime. Elle fait en sorte que tranquillement sa victime perde l’estime de soi et devienne son bouche-trou, afin de garder l’emprise sur elle.

La plus grande peur d’une personne toxique est de perdre le pouvoir qu’elle exerce sur sa victime. Elle ne souhaite aucunement la voir s’épanouir et réussir sa vie. Alors, elle sabote les efforts que cette dernière fait pour mener une vie heureuse et productive.

On peut avoir une relation toxique avec un parent, un ami, un collègue de travail, un conjoint (conjointe) ou même nos propres enfants.

C’est difficile de croire que ce sont les gens qui vous sont les plus chers, qui abusent de vous.

Le début d’une relation toxique

Une relation toxique a presque toujours comme base une famille dysfonctionnelle qui mène à une dépendance affective. Pendant votre enfance, on vous a appris qu’il fallait plaire pour être aimé. Qu’il fallait vous oublier et faire ce que vos parents vous disaient, sans écouter vos propres besoins. Très vite, vous avez compris en tant qu’enfant que si vous voulez de l’amour, de l’attention ou simplement être vu de vos parents (ou d’un parent), vous devez être à la hauteur de leurs attentes. Cela devient avec le temps du chantage affectif de la part des parents. C’est comme s’ils vous disaient, je vais t’aimer, si tu agis ou tu fais ce que je te dis de faire.

Avec le temps, vous grandissez et ce lien de dépendance devient de plus en plus fort et toxique.

Vous quittez le nid familial pour vous marier et vous vous rendez compte après quelques années que la femme ou l’homme que vous avez marié fait exactement le même chantage affectif que votre père ou votre mère. C’est-à-dire, vous fait croire que pour avoir de l’amour, il vous faut accepter de vous oublier et de vous laisser dénigrer.

Pourquoi je reste dans cette relation?

Il y a de fortes chances que si vous restez dans une relation toxique, c’est sans doute que:

  • Vous avez peur d’être seul
  • Peur de vous sentir abandonné.
  • Peur de prendre votre place
  • Vous manquez d’estime de vous
  • Vous vous sentez vulnérable
  • Vous vous sentez coupable

Pourquoi est-ce si difficile de sortir d’une relation toxique?

Tout simplement parce que vous êtes dans l’attente.

Vous espérez que peut-être un jour cette personne va vous donner un peu de reconnaissance, de bonheur ou de l’amour. Exactement comme lorsque vous étiez enfant et que vous attendiez désespérément que papa ou maman vous voit vous reconnaisse et vous aime. C’est pour cette raison que c’est si dur de sortir d’une relation toxique. C’est votre enfant intérieur qui est encore en attente.

Pour sortir de ce genre de relation, il faut faire le deuil de vos attentes, de tout ce que vous aurez aimé recevoir de cette personne. Il faut accepter que jamais vous n’ayez ce que vous attendez de cette personne. C’est d’accepter aussi que vous ne puissiez jamais changer cette personne.

Lorsque vous étiez enfant, vous aviez besoin de vos parents pour combler vos besoins affectifs. C’est normal qu’un enfant s’attende à recevoir de l’amour de ces parents. Mais en tant qu’adulte, il faut prendre conscience que ce n’est pas le rôle de l’autre de combler vos besoins. Vous pouvez les combler par vous même et ainsi, devenir responsable de votre bonheur.

Comment s’en sortir?

Rien ne changera si vous ne faites rien. Dans ce cas-ci, c’est faux de dire que le temps arrange les choses.

Il faut prendre le temps de vous retrouver. De retrouver votre identité, votre essence et de vous faire confiance.

Ce n’est pas toujours nécessaire de quitter définitivement la personne toxique, surtout si c’est une personne à laquelle vous tenez vraiment (ex.: un enfant, un parent). Quelques fois de s’en éloigner quelques semaines ou mois ou même des années, peut être bénéfique. Le temps de reprendre des forces, de réfléchir et de se retrouver soi-même. Si plus tard, vous voulez rebâtir quelque chose avec cette personne, vous serez plus en état de le faire.

Si pour vous, la meilleure décision est de couper les ponts définitivement, alors faites-le et sachez que ce n’est pas d’être égoïste que de penser à soi.

Votre entourage (qui n’est pas au courant de ce que vous vivez pour la plupart du temps) vous dira sans doute:

Tu as juste une mère, un fils, etc. Tu devrais faire des efforts.

Ces gens-là ne savent pas à quel point vous souffrez en dedans. La décision de couper les ponts n’est jamais facile. Mais à partir du moment où vous êtes bien dans votre décision, ce qu’en pensent les autres n’est pas vraiment important.

Aucune relation ne vaut le coup de continuer à coup de chantage affectif, par peur de l’abandon.

Sortir d’une relation toxique, ce n’est pas faire du mal à l’autre. C’est d‘ouvrir les yeux, d’ouvrir son cœur et de s’aimer assez pour ne plus accepter de vivre dans cette relation.

Une personne qui vous aime vraiment vous laissera libre d’être vous-même.

Aimer ce n’est pas SE donner et s’oublier, c’est de donner et partager.

 

Le mepris ou la déshumanisation d'autrui

 

Mépriser c'est considérer que l'autre n'est rien, le déshumaniser. Discrimination extrème, le mépris est aussi négation du vivre-ensemble, et s'exclut par essence du champ de la non-violence.

 


Le mepris ou la déshumanisation d'autrui
 
 

Le mépris : nier l’humanité d’autrui

Le mépris est un sentiment. Celui qui méprise se sent supérieur, cherche à maintenir les autres dans un sentiment d’infériorité, instille la honte. Celui qui méprise porte un jugement négatif et hautain sur une personne qu’il humilie, rabaisse par des comportements, des actes, mais aussi des paroles ou des silences dévalorisants. 

Mépriser c’est « tenir pour rien » par conséquent celui qui méprise autrui lui refuse le droit d’ exister en tant qu’être humain, le discrimine d’office dans un déterminisme destructeur. Il réduit cette personne à n’être qu’un objet, qui n’a pas le droit d’exister par lui-même, mais seulement en fonction de la place ou du rôle qu’il lui attribue, tel un pion sur un échiquier avec tout ce que cela implique dans le champ du social de l’économique du politique et du culturel. Le mépris s'exclut par essence du champ de la non-violence
 

Trois types d'attitudes méprisantes

  • Celle qui consiste à toujours manifester son sentiment de supériorité

Prendre l’autre de haut, exprimer du dédain et parfois le fait sentir durement, par exemple au moyen de regards méchants, moqueurs de paroles blessantes, sarcastiques, en rabrouant autrui en public, en prononçant des jugements ou autrui est qualifié de manière péjorative, avec l’intention manifeste de le blesser, le vexer, voire pire en l’insultant pour l’offenser. Le fait de considérer et de dire que l’autre est définitivement incapable de faire ceci ou cela, étaler ses certitudes sclérosantes et paralysantes relève aussi d’une attitude méprisante. L’élitisme en est également une manifestation culturellement et cultuellement « sophistiquée». Enfin nier les besoins et aspirations les plus élémentaires de la personne fait également partie de la panoplie du mépriseur. 

  • L’attitude qui consiste à exprimer une pitié froide à l’égard d’autrui

Ceci pour se donner bonne conscience, et en prenant soin de le culpabiliser pour les souffrances, les difficultés qu’il peut rencontrer pour répondre aux nécessités du quotidien ( logement, travail, éducation, santé…) ou à ses aspirations spirituelles et ou immatérielles. L’esprit colonial * en est une manifestation typique ( entreprise de «civilisation» de l’autre perçu comme inférieur, un « sous homme ») avec les dommages difficilement réversibles que l’on connaît dans les relations entre les peuples et les individus. C’est demander à la personne victime du mépris qu’elle en endosse la responsabilité, c’est se disculper à bon compte d’une attitude outrageante, inexcusable. 

  • L’attitude qui consiste à se montrer complètement indifférent à autrui, à l’ignorer totalement.

Ne pas lui parler, ne pas lui répondre quand il adresse la parole, quand quelqu’un parle de lui changer le sujet de la conversation, l’éviter et montrer ouvertement qu’on l’évite, ne rien faire s’il est en situation de détresse, tout ceci relève d’une attitude des plus méprisantes à l’égard d’autrui et peut dans certains cas être juridiquement assimilable à une non assistance à personne en danger, ou dans le cas d’un groupe d’une ethnie, d’un peuple, être qualifié de complicité de génocide. 
 
 

Impact du mépris

  • Le mépris aveugle celui qui méprise autrui sur ce qu’il est réellement, ses limites liées à sa condition humaine, sur sa responsabilité vis-à-vis de l’autre, sur les conséquences de ses dires et de ses actes dans la construction du vivre-ensemble. C’est se jeter de la poudre aux yeux pour dissimuler des sentiments de haine de méchanceté à l’égard de l’autre, sentiments difficilement acceptables moralement. Le mépriseur se drappe dans son mépris, s’entoure d’un halo de supériorité, pour se dissimuler sa fragilité, son altérité. Confus, en désespérance de l’autre du vivre-ensemble solidaire, il théorise et terrorise.

  • Le mépris rend sourd à l’appel du destin qui est rencontres multiples, ouvertures sur des possibles, rassemblements des fragilités pour une cristallisation en forces vives, vivantes. Le mépris rend sourd à l’appel du vivant, il est souvent mépris de soi déguisé en mépris de l’autre, réduction de soi par réduction sauvage de l’autre.

  • Le mépris désensibilise en même temps qu’il déshumanise avec effet boomerang. La honte qu’il fait naître chez autrui renvoie au mépriseur une image obscéne de lui-même, qu’il n’a de cesse de chasser en ayant recours au stratagème de nouveaux abus, toujours plus d’abus. Il abuse d’autrui au point de se réduire à n’être que cela : ces abus.

Le mépris: une négation nihiliste du vivre-ensemble… Aucun mépris n’est convenable. 

La dictature du mépris est en pleine recrudescence aux quatre coins de la planète au quotidien. Elle transforme l’humain en objet, en marchandise, en chair à missiles et autres bombes désintégrantes. 

Violations des droits de l'homme

 

7 Signes pour déctecter un vrai Psychopathe

Il ne ressent Rien pour les Autres

Les psychopathes ne ressentent rien pour les autres mais seulement pour eux. Ils ressentent bien biologiquement des émotions mais psychologiquement les troubles caractériels de leur maladie viennent troubler et altérer le ressenti de ces émotions. Ils n'ont aucun sentiment envers les autres. Toute émotion est ramenée à eux de n'importe quelle façon. Les autres ne sont que des objets qui servent à assouvir leurs envies.

Ce problème d'absence d'empathie explique pourquoi ils n'ont aucune morale et donc aucune limite à faire du mal à autrui physiquement et moralement. D'où leur dangerosité.

Il N'avoue jamais sa culpabilité.

Mensonges, manipulations, violence... Les psychopathes sont prêts à tout pour que chaque chose conviennent à leurs envies. Tout individu, lorsqu’il n’agit pas comme le psychopathe le souhaite, lui rappelle cette réalité qu’il déteste. Il n’est pas question de déni ou de fuite de la réalité, un psychopathe cherche juste à la modifier pour qu'elle soit conforme à l’idée que lui se fait. Si quelqu'un agit différemment, il fera tout pour le détruire. Et s'il fait du mal c'est uniquement parce que les autres l'ont bien cherché.
Jamais de leur faute ? Jamais un psychopathe n’avoue sa culpabilité. Il cherche à trouver n’importe quoi pour se justifier ou tente de manipuler l’autre pour lui faire croire que tout est de sa faute. "Pour satisfaire sa personnalité narcissique jamais le psychopathe ne doit baisser dans l'estime des autres. Il n’y a aucune préoccupation pour le sort de la victime, aucune expression d’amour et de remords" explique J.Reid Maloy, professeur de psychatrie à l'université de Californie, dans son ouvrage Les psychopathes.

Il dévalorise les autres sans cesse

Le psychopathe vit dans une réalité qu’il se fabrique. Tous les autres individus extérieurs le sortent de cette réalité et lui rappellent ce qu’il déteste. En conséquent, il a tendance à rabaisser les autres plus bas que terre continuellement. C’est une sorte d’extériorisation agressive afin de détruire tout ce qui peut lui faire mal. Un moyen d’attaquer les autres pour être sûr qu’il ne le blesse pas un jour. Etant un être tourné sur lui même, le psychopathe ne prendra pas le risque que quelque chose puisse toucher à l’estime qu’il a de lui. Pour arriver à ses fins, il est prêt à tout. Néanmoins il est important de ne pas confondre un pervers narcissique qui rabaisse pour son plaisir avec un psychopathe qui souffre d'une maladie violente beaucoup plus dangereuse.

Aucune relation sociable durable.

Contrairement à ce qu’on croit, les psychopathes ont quelques facilités à nouer des liens avec les autres. Mais ces liens ne durent jamais. Comme une pause au milieu de la maladie, les psychopathes ont besoin des autres pour tester la réalité. Le problème c’est qu'à cause de leurs caractéristiques narcissiques, colériques et paranoïaques n’importe quelle personne viendra un jour heurter leur susceptibilité et déchaîner leur colère sans même le vouloir. Comme un mécanisme de défense, le malade va tenter de détruire l’autre, moralement ou physiquement. Quoiqu’il arrive, les psychopathes finissent par être isolés.

Paranoïaque, il s'énerve rapidement

C’est dans son caractère colérique que l’on ressent le plus l’aspect d’un psychopathe. Cette particularité s’apparente à une sorte de délire paranoïaque parce qu'il veut être constamment admiré et envié. "Les personnes réelles sont perçues comme des objets familiers mais néanmoins maléfiques qui attaquent et qui méritent la rage du psychopathe" explique J.Reid Maloy dans son livre Les psychopathes. Un événement bénin, une petite insulte ou même un regard de travers peuvent suffire à renvoyer au psychopathe l’impression qu’on ne le voit pas comme il le souhaiterait. "L’expérience consciente de rage dans le processus psychopathique débouche typiquement sur la violence en l’absence de structuration du surmoi" ajoute l'auteur.

La tromperie continuelle.

Une personne atteinte de psychopathie a conscience du mal qu'elle cause à l’autre. Pour éviter que les autres ne fassent quelque chose qui lui déplaise ou l'angoisse, elle utilise la tromperie. Il y a une réelle intention de manipulation des autres pour le dénuer de tout attribut. Par ce moyen, le psychopathe est sûr de dominer et satisfaire sa personnalité narcissique.

Psychopathie : 3% d'hommes et 1% de femmes.

La psychopathie est une maladie grave très peu connue qui touche 3% d'hommes et 1% de femmes.
C’est un trouble permanent du développement comportementale caractérisé par des comportements associables impulsifs et pour lesquels le sujet ne ressent aucune culpabilité.
Ce trouble psychologique peut interagir et/ou accentuer d’autres troubles comme la schizophrénie ou ladépression bipolaire. Il existe plusieurs degrés dans la maladie pouvant aller de la psychopathie modérée à un passage à l’acte criminel et dangereux pour les autres. Elle ne peut être diagnostiquée avant 18 ans mais en générale on peut toujours constater des antécédents au cours de l'adolescence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

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